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 Les gestes qui sauvent un motard

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Lylipocket

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MessageSujet: Les gestes qui sauvent un motard   Les gestes qui sauvent un motard Icon_minitimeLun 30 Avr - 0:54

Les gestes qui sauvent un motard
Les motards n’ont pas forcément plus d’accidents que les automobilistes, mais quand ils en ont un, le risque d’y rester est considérablement plus élevé. A cause de l’absence de carrosserie bien sûr, parfois aussi de l’absence de tenue de protection, mais aussi à cause de lésions physiques plus importantes, certaines spécifiques et/ou qui appellent un traitement particulier. Pour les motards, leurs compagnons de route, leurs proches et les usagers de la route en général, quelques conseils pour augmenter les chances de survie.

Finir sa vie de motard heureux, entier et en bonne santé commence par savoir se protéger soi-même.
Une moto, c’est un engin petit, pas toujours bien visible, très maniable, capable de fortes accélérations et de freinages courts (quand ils sont bien maîtrisés), en équilibre plus ou moins stable, sujet à la glissade (souvent suivie d’une chute) en cas d’adhérence réduite ou de blocage ou patinage de roue.
Son conducteur le sait, en use et en abuse parfois, mais ne se rend pas toujours compte que les autres usagers ne le savent pas, l’oublient ou n’en tiennent pas compte.

Prévenir l’accident

Rester un motard en vie, c’est avant tout se montrer responsable et prudent.
Il ne s’agit pas de rouler lentement, les chances d’avoir un accident sont tout aussi importantes en ville et à 30 km/h: c’est surtout une question de comportement, de vigilance, de concentration, de maîtrise de son véhicule et d’expérience.
Bref, c’est au motard de se montrer vigilant, d’observer en permanence son environnement, de suivre des stages de perfectionnement à la conduite, d’adapter sa conduite à son expérience, de savoir se remettre en question, de s’équiper correctement.
Personne ne peut le faire à sa place. Environ un tiers des motards accidentés se “plantent” tout seuls comme des grands.
Rappel: un tiers également des accidents de moto (avec ou sans autre véhicule impliqué) concerne des motards de moins de deux ans d’expérience. C’est pendant cette (longue) période que l’on est le plus vulnérable. Et encore, deux ans avec une activité motarde “normale”. Si vous roulez moins de 2.000 km par an en deux-roues, vous n’apprenez rien, même au bout de dix ans. Et si vous êtes resté plusieurs années sans rouler à moto, reprenez des leçons, vous avez retrouvé le niveau d’un débutant. La moto, ce n’est pas comme le vélo, ça s’oublie. Le monde change, la route n’est plus comme il y a 30 ans.
Toutes sortes de choses approfondies dans plusieurs autres articles de ce site, principalement dans les rubriques “Conduite” et “Prévention routière” (voir le sommaire), je ne m’y attarde donc pas.

Rouler à moto seul peut déjà s’avérer parfois délicat. Rouler à plusieurs, à deux sur une moto ou en groupe de plusieurs motos, recèle autant de dangers que d’avantages en cas d’accident.
En duo, la moto peut se révéler plus difficile à contrôler, ce qui augmente le risque d’accident (voir l’article “Rouler à deux sans danger l’un pour l’autre“). De même, la présence d’un groupe diminue la visibilité et augmente d’autant le risque de collision avec d’autres véhicules aussi agiles, mobiles et rapides que le sien (voir l’article “Rouler en groupe et en sécurité“). Par contre, en cas d’accident, la présence d’une ou plusieurs autres personnes, présentes immédiatement ou très vite sur le lieu de l’accident, et conscientes des particularités des secours au motard accidenté, permet d’espérer être secouru rapidement. Encore faut-il que ce soit fait correctement.
D’où l’utilité pour tout motard de suivre des cours de secourisme, au moins le premier niveau (AFPS, Attestation de formation aux premiers secours) auprès de la Croix-Rouge, des pompiers, de la Protection Civile ou d’autres associations de secouristes.

La conduite à moto sur route et en ville, ça se passe au milieu des voitures.
Des voitures conduites par des automobilistes à la compétence de conduite (question d’âge, d’expérience, de réflexes, de connaissance du parcours) et au degré d’attention variables (fatigue, stress, consommation d’alcool, de médicaments, de stupéfiants).
Très peu de conducteurs prennent la route avec la ferme intention de “se payer un motard”. Mais bon, il y a beaucoup d’angles morts sur une voiture, surtout quand on ne regarde pas dans les rétroviseurs, qu’on n’effectue pas de contrôles visuels avant de déboîter ou de se rabattre, qu’on ne met pas son clignotant, qu’on téléphone en conduisant… Tous comportements qui diminuent la vigilance et entraînent un manque ou une absence totale de perception des deux-roues, responsables d’environ 70% des accidents corporels en deux-roues.
Il faut également admettre que ces derniers roulent souvent au-delà des limites de vitesse, ne sont pas toujours placés là où on les attend sur la chaussée, arrivent parfois trop vite (différentiel de plus de 40 km/h), n’allument pas toujours leur feu de croisement, se faufilent entre les voitures, effectuent des dépassements par la droite, etc.
La responsabilité en incombe aux deux parties, chacun doit faire attention à l’autre, anticiper ses réactions et respecter son droit à la libre circulation. Avec en plus un zeste de civisme et un poil de politesse, ce serait le paradis !

De façon générale, on peut observer un manque - plus ou moins abyssal - de prise en compte par les automobilistes de la présence des deux-roues moteur sur la route. Rien d’étonnant à cela: personne ne la leur apprend ! Le partage de la route n’est pas enseigné pour le passage du permis de conduire et aucun enseignement de conduite ne porte sur la compréhension des comportements spécifiques aux deux-roues.
Cela ne dédouane pas de leurs responsabilités les automobilistes (responsables de l’accident dans 65 à 70% des cas d’accidents corporels impliquant un deux-roues moteur en France), mais c’est une explication et une incitation d’une part à une vigilance redoublée, d’autre part à l’auto-formation.

Là encore, tout automobiliste devrait suivre une formation de secourisme.
En Allemagne, le secourisme, les premiers soins, le comportement à observer en cas d’accident de la circulation, que l’on en soit victime ou témoin, fait partie de l’enseignement à la conduite. En France, rien.
Et moins que rien sur la conduite à tenir face à un accident de la route impliquant un deux-roues, alors que son conducteur a grosso modo 14 fois plus de risques d’être tué et 20 fois plus d’être blessé en cas d’accident.
Ce n’est pourtant pas compliqué: une dizaine d’heures de cours, quelques dizaines d’euros (58 euros en moyenne pour l’AFPS), un stage tous les cinq ou dix ans, histoire de se rafraîchir la mémoire…
Qu’est-ce que dix heures de formation pour sauver une vie: la vôtre, celle de votre passager, d’un motard inconnu, de votre père qui fait un infarctus, de votre soeur qui se coupe gravement au bras, de votre fils qui s’étouffe avec une cacahuète ?


Dernière édition par le Lun 30 Avr - 0:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les gestes qui sauvent un motard   Les gestes qui sauvent un motard Icon_minitimeLun 30 Avr - 0:54

Procédure à suivre en cas d’accident de la route
La procédure se résume en trois lettres: P.A.S. (Protéger, Alerter, Secourir).

Protéger

C’est éviter l’aggravation de l’accident ou le suraccident (un deuxième accident provoqué par le premier). Il faut baliser les lieux de façon à prévenir les autres usagers qu’un danger est présent.

Dès que vous êtes en vue d’un accident, ralentissez et allumez vos feux de détresse, même si vous ne vous arrêtez pas.
Vous devez vous arrêter si aucun autre témoin n’est présent sur les lieux. C’est une obligation légale et morale. S’il y a déjà quelqu’un, demandez si vous pouvez aider. Si oui, allez vous garer un peu plus loin.

Il faut prendre en considération trois personnes à protéger.
- Le secouriste : premier maillon de la chaîne des secours, il est primordial que celui-ci ne soit pas blessé non plus. Il faut rester vigilant sur les risques présents autour des lieux de l’accident.
- Les témoins et badauds : les personnes les plus difficiles à gérer. Il faut veiller à les écarter de la zone de danger de façon à éviter d’avoir un autre blessé.
- La victime : bien qu’elle soit déjà accidentée, il n’est pas rare qu’il persiste un risque, direct ou indirect (deuxième collision, incendie, aggravation des lésions en l’absence de soins…).

Pensez toujours à mettre votre balisage (véhicule ou personne physique) de façon à ne pas surprendre l’automobiliste qui arrive et à protéger le balisage.
Si l’accident se produit dans un virage, placez le balisage avant le virage.
S’il a eu lieu après un sommet de côte, mettez-le dans le haut de la montée.

Dans l’idéal, mettre une personne adulte à 100 ou 150 mètres avant l’endroit de l’accident dans les deux sens de circulation (dans la mesure du possible, bien sûr).
Toute personne envoyée en amont ou en aval de l’accident doit porter un gilet fluo réfléchissant pour être visible de loin. Ayez-en toujours au moins un dans votre véhicule, cela ne coûte que quelques euros, ça ne prend pas de place s’il est bien plié et il peut vous sauver la vie.
Si vous disposez d’un triangle de pré-signalisation, placez-le à au moins 200m de l’accident. A défaut, agitez un linge blanc ou une lampe électrique (la nuit).
Si vous circulez à moto la nuit, prévoyez toujours deux bâtons phosphorescents. en cas d’accident, vous les jeterez à terre à 100 mètres avant et après l’accident, cela peut remplacer un triangle de signalisation et prend beaucoup moins de place (en vente en magasins de sport ou de randonnée, il suffit de le plier pour qu’il brille pendant 30 minutes).

Si vous n’êtes pas assez nombreux pour protéger le périmètre dans les deux sens de circulation, alerter et secourir en même temps, mettez un véhicule pour baliser les lieux.
Garez correctement votre véhicule et laissez vos feux de détresse allumés.
Si vous n’êtes pas le premier arrivé sur les lieux de l’accident, garez-vous si possible après le lieu de l’accident. Par contre, si vous arrivez le premier, arrêtez-vous 50 mètres avant le véhicule accidenté et sur la même voie, pour éviter qu’un autre véhicule vienne le percuter, voire vous faucher par la même occasion.
Ou garez une moto sur le côté de la route environ 100 mètres avant l’accident, avec les feux de détresse allumés si elle en est équipée.
Faites descendre immédiatement les passagers de votre véhicule et mettez-les à l’abri sur le bas-côté, à quelque distance de la route. Sur une autoroute, ne les laissez pas sur la bande d’arrêt d’urgence, mais faites-les passer le plus rapidement possible derrière les barrières de sécurité.
Demandez aux autres témoins d’en faire autant, s’ils ne l’ont pas encore fait.

Il faut couper le contact de la ou des moto(s) accidentée(s) pour éviter l’apparition d’un incendie. Pour cela, retirer la clef du contacteur ou actionnez l’interrupteur d’urgence (bouton rouge sur le guidon de droite).
Sur une voiture, débrancher la batterie si possible.

Demandez aux témoins qui ne peuvent se rendre utile de circuler. La concentration d’un nombre important de véhicules arrêtés à un même endroit ne peut être qu’une source de danger.
Demandez aux témoins de ne pas fumer à proximité de l’accident, les réservoirs d’essence des véhicules pouvant être endommagés.


Alerter
C’est faire le bon numéro et donner les bonnes indications pour les secours. Une bonne alerte est le point de départ d’une bonne intervention.

Procédez à un premier examen rapide (moins d’une minute) de la situation et de la victime pour donner les bonnes informations.
L’examen permet de tester les fonctions vitales d’une personne accidentée.
Est-elle consciente ? Si en arrivant auprès de l’accidenté, il vous parle ou crie, il est conscient. Dans le cas contraire, il faut lui parler, lui poser des questions simples (”Est-ce que tu m’entends ? Dis-moi quelque chose ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?”). S’il ne répond pas, il n’est pas forcément inconscient. En effet, le choc peut avoir eu des conséquences sur sa capacité à parler. Peut-être vous entend-il, sans être capable de parler. Pour vous assurer que la personne est consciente ou non, demandez-lui de faire des gestes simples, comme par exemple de vous serrer la main (sans bouger le bras) ou de cligner des yeux. S’il vous entend, il pourra très probablement réaliser ces gestes simples ce qui vous permet de dire qu’il est conscient.
Respire-t-elle ? Cette fonction est un peu plus délicate à contrôler. Commencer par faciliter les mouvements respiratoires. Pour cela, n’hésitez pas à dégrafer la ceinture ou le bouton du pantalon, mais aussi à défaire la veste pour dégager les voies respiratoires, toujours avec délicatesse. Dans le cas d’une personne consciente, vous pouvez être sûr qu’elle respire. Dans le cas contraire, placer la main sur le ventre du blessé pour sentir les mouvements du diaphragme. Faites cela pendant une dizaine de secondes de façon à être certain que la respiration fonctionne.
Son coeur est-il en activité ? On cherche à savoir si le cœur fonctionne ou non. Il est difficile de vérifier la circulation sanguine de la victime. La prise du pouls au poignet ou à la gorge se réalise facilement sur une personne non blessée, mais se révèle plus délicate sur une personne traumatisée.

Il est vital de vérifier que la victime ne saigne pas abondamment. Dans le cas d’un automobiliste, le saignement sera facilement visible puisque ses vêtements seront tachés. S’il fait nuit et que vous ne voyez pas bien à l’intérieur de l’habitacle, palpez le blessé au niveau des jambes, des bras, du dos et de la nuque, en le manipulant le moins possible : faites glisser vos mains sous les membres, ne les soulevez pas. Si vous sentez une texture différente, une humidité, un liquide chaud, c’est peut-être le signe d’une forte hémorragie qui peut avoir des conséquences graves.

Ensuite, passez l’appel d’alerte aux secours ou faites passer l’appel par quelqu’un d’autre.
Si vous ne le faites pas vous-même, donnez des instructions extrêmement précises à l’autre témoin. Faites-lui répéter les informations. Demandez-lui de revenir vous voir après qu’il a passé l’appel, afin qu’il confirme qu’il l’a bien fait.
N’étant pas forcément à côté de l’accident (pas de réseau pour le portable par exemple), il vaut mieux avoir les réponses à toutes les questions possibles avant de partir alerter.

Instructions pour un appel d’alerte aux services de secours
1. Composez le 18 ou le 112, restez calme, présentez-vous, donnez votre numéro de téléphone ;
2. Indiquez avec précision le lieu de l’accident (la commune, la rue, le carrefour, la route, le sens) en n’hésitant pas à donner des points de repère ;
3. Expliquez clairement la situation (nombre de véhicules en cause et leur type, nombre de victimes et leur état) ;
4. Répondez aux questions de l’opérateur ;
5. Ne raccrochez que lorsque l’opérateur vous le dit ;
6. Rappelez si la situation change.

Le message d’alerte doit comprendre quatre points principaux :

L’adresse, la localisation précise
Parfois difficile à donner lorsque l’on ne connaît pas la région. Assurez-vous de connaître le numéro de la route avec éventuellement un point kilométrique (sur autoroute par exemple, il y a des panneaux tous les 100 m) ainsi que le sens de circulation (valable également sur les 2×2 voies). Sur autoroute (ou sur certaines 2×2 voies quand il y en a), préférez l’utilisation des bornes d’appels. En effet, elles permettent de vous localiser facilement et évitent les erreurs d’adresse. En ville, précisez le nom de la rue ainsi que le numéro devant lequel s’est passé l’accident (ou un point particulier comme une concession, un magasin ou une usine). N’oubliez pas de donner le nom de la ville avec éventuellement l’orthographe ou le département. Si vous disposez d’un GPS, donnez les coordonnées complètes.

La nature de l’accident
Les moyens engagés par les secours ne seront pas les mêmes si l’accident implique un motard seul ou un motard avec une voiture et ses cinq occupants. Indiquer le nombre de véhicules impliqués dans l’accident et leur type (voiture, moto, camion, tracteur…)

Si l’accident implique un camion qui transporte des matières dangereuses, il faut donner les numéros indiqués sur le panneau orange à l’arrière (attention à ne pas trop approcher si la cuve fuit) : le code danger en haut et le code produit en bas. Le code produit permet aux secours de connaître la marche à suivre en cas d’accident.
Le code “33 1203″, le plus courant, désigne du fuel domestique.
Chaque chiffre dans la partie supérieure du losange ou de la plaque exprime un danger :

0 : Absence de danger (secondaire ou tertiaire)
1 : Matière explosible
2 : Emanation de gaz (résultant d’une réaction chimique ou de pression)
3 : Inflammabilité de matières liquides (vapeurs, gaz ou matières liquides auto-échauffantes)
4 : Inflammabilité de matières solides (solides ou solides auto-échauffants)
5 : Comburant (favorise l’incendie)
6 : Toxicité ou danger d’infection
7 : Radioactivité
8 : Corrosivité
9 : Réaction violente spontanée
Si un chiffre est doublé (exemple : 33), c’est que le danger est double.
S’il y a un X devant un chiffre, c’est qu’il y a risque de réaction violente avec l’eau.

Le nombre de victimes
De même que pour la nature de l’accident, les pompiers n’enverront pas les même moyens si vous êtes en présence d’une ou de 10 victimes.

L’état de la (ou des) victime(s)
C’est là que l’on précise si la personne est consciente, si elle bouge, si elle saigne, si elle respire (d’où l’intérêt de faire l’examen avant l’appel des secours).

Plus d’explications sur la procédure à suivre selon la Croix-Rouge.

Une fois l’alerte donnée, notez si possible les noms des témoins de l’accident, mais ce n’est bien sûr pas la première priorité. Demandez éventuellement à un autre témoin de le faire.

Le meilleur numéro de téléphone à composer en cas d’accident de la circulation en France, à partir d’un téléphone portable ou fixe, est celui des pompiers, le 18.
A l’étranger en Europe, composez le 112, le numéro d’urgence international, gratuit. Vous n’avez besoin ni de carte téléphonique, ni de monnaie pour le joindre depuis une cabine, ni de forfait depuis un portable. Si votre opérateur n’est pas disponible à l’endroit où vous vous trouvez, le téléphone se branchera automatiquement sur un autre opérateur.


Secourir

C’est faire les premiers gestes qui peuvent sauver une vie en attendant les secours.

Il ne faut en aucun cas bouger la victime. Si aucun danger n’est présent, laisser la personne dans la voiture. En effet, les mouvements parasites pourraient engendrer des conséquences plus grave pour le blessé notamment au niveau de sa colonne vertébrale. N’hésitez pas à vous opposer à des témoins bien intentionnés mais non compétents qui voudraient déplacer une victime alors qu’elle n’est pas exposée à un risque immédiat.
Si vous êtes qualifié, prodiguez les premiers soins, mais ne déplacez pas un blessé, sauf s’il est exposé à un danger plus grave (explosion, incendie, effondrement).
A ce propos, sachez que les réservoirs d’essence de voitures n’explosent pas comme dans les films américains.
Lire “Que faire face à une hémorragie externe“, “Comment placer un accidenté en position latérale de sécurité” et “Comment procéder à un dégagement d’urgence“. Attention, ces articles ne remplacent pas une formation pratique aux premiers soins.

Essayer de réconforter les victimes en leur parlant calmement et en les rassurant. Ne surtout pas leur donner à boire (même de l’eau), ni à manger, ni de cigarette.
Réchauffer le blessé si la température ambiante est basse. Une couverture de survie en aluminium coûte moins de dix euros et prend autant de place qu’un portefeuille, ayez-en toujours une avec vous (dans la boite à gants, le top-case, le vide-poche, le sac à dos, la sacoche de réservoir…), elle sert autant par temps chaud que par temps froid.

Ne touchez surtout pas au casque d’un motard accidenté !
Seulement si nécessaire (en cas de difficultés respiratoires), défaites la jugulaire, mais rien de plus !
Une mauvaise manipulation du casque, donc de la tête, peut engendrer des lésions aux vertèbres cervicales. Le retrait du casque ne s’effectue que par un secouriste (ou mieux, deux secouristes) connaissant ces manoeuvres, et uniquement en cas d’urgence vitale. En l’absence d’urgence vitale, seul le motard lui-même ôtera son casque.

Enfin, à l’arrivée des secours, ne pas s’éclipser, mais leur faire un compte-rendu de l’accident et des gestes de secours effectués.
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MessageSujet: Re: Les gestes qui sauvent un motard   Les gestes qui sauvent un motard Icon_minitimeSam 23 Juin - 13:41

heureusement que des gens le savent quand meme, ça sauve des vies Wink
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MessageSujet: Re: Les gestes qui sauvent un motard   Les gestes qui sauvent un motard Icon_minitime

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